Henri Piccot. L'homme et l'artiste

Vues de l’exposition

Photographie © Jack Varlet.

23 février au 03 novembre 2024

Henri Piccot est l’un de ces grands noms de Saint-Imier qu’on a souvent entendu, que l’on connaît ou qu’on a connu et qu’on aime redécouvrir. Le peintre de l’émotion, comme le décrit le Journal du Jura en 1964, est un artiste authentique.

Né en 1899, Henri Piccot démontre dès son plus jeune âge un talent certain pour le dessin. Graveur et sertisseur à ses heures, c’est néanmoins vers la peinture et l’aquarelle que se tourne sa préférence. S’il fait ses armes entre l’École d’art de la Chaux-de-Fonds ou les Académies de Munich et Paris, c’est à Saint-Imier et à Sonvilier - village qui l’a vu grandir - qu’il revient puiser son inspiration. Son œuvre, essentiellement consacrée aux paysages du vallon, des Franches-Montagnes et du Chasseral est le résultat d’une profonde réflexion esthétique.

Pour la première fois depuis plus de cinquante ans, le Musée de Saint-Imier présente une rétrospective de ses œuvres. Henri Piccot. L’homme et l’artiste vous invite ainsi à (re)découvrir les productions de cet artiste aux multiples talents.


En collaboration avec l’association “Henri Piccot, ou la Suisse Eternelle”

Contact

 



Autour de l’exposition

Coraline Gajo
La Passion des natures mortes

Flyer d’exposition

Une collaboration avec le Centre de Culture et de Loisirs de Saint-Imier

Evénement

La Passion

des Natures mortes

29 août au 6 octobre 2024

L’exposition « Henri Piccot. L’homme et l’artiste », inaugurée en février 2024 au Musée de Saint-Imier, présente près d’une septantaine d’œuvres. Chiffre déjà impressionnant, il n’est rien en regard des quelque trois-cents compositions conservées précieusement par sa descendance et généreusement mises à disposition. Si l’accrochage fait la part belle aux paysages régionaux, aux vues parisiennes, aux portraits ou encore aux scènes de genre militaire, une thématique particulière est restée, volontairement, inexploitée : les natures mortes.

Dans le corpus d’Henri Piccot, les natures mortes sont particulièrement nombreuses. En novembre 1944, à l’occasion d’une exposition à l’Hôtel Élite à Bienne, il présente dix-sept peintures de fleurs sur une soixantaine d’œuvres. Malgré sa familiarité évidente avec ce genre, ces productions sont absentes des cimaises du Musée de Saint-Imier. Choix délibéré puisque cette production met en lumière le travail du peintre, mais également celui de son épouse Hana Bergher que nous ne souhaitions pas occulter davantage encore. Bien que la carrière de chacun des époux n’ait rien de comparable, leur passion commune pour les compositions florales ouvre une brèche sur leurs univers artistiques respectifs entre rivalité et influence mutuelle.

Pour donner un écho contemporain à ces œuvres picturales, le CCL a proposé à Jean-Marc Erard de s’associer à cette exposition. La nature morte est un sujet que l’artisan-photographe bien connu des imériens a beaucoup travaillé dans sa carrière, notamment dans le cadre de ses recherches personnelles sur d’anciennes techniques photographiques. Cette réflexion a ainsi inspiré l’idée d’un accrochage distinct, au CCL, d’une capsule temporaire invitant au dialogue.

Coraline Gajo
Qui a tué le conservateur ?

Vues de l’exposition

Une expo-enquête à vivre du 21.01 au 01.10.23



1890  - Saint-Imier est une ville en pleine expansion. Sur l’impulsion de son industrie florissante, l’horlogerie, les infrastructures se modernisent et le chemin de fer désenclave le Vallon. La commune se dote même d’un musée, outil pédagogique pour la jeunesse, installé au sein du Collège primaire en 1886. Louis Rollier, professeur de mathématiques et de sciences naturelles, en est le conservateur depuis son ouverture. Ce dernier, certes quelque peu sanguin, ne semblait pas avoir d’ennemi, pourtant il est retrouvé mort, le 19 juin 1890 au matin. La scène de crime, son bureau, ne laisse aucun doute sur les causes criminelles du décès. Saurez-vous déterminer qui a assassiné Louis Rollier ? Pour quel motif ? Et par quel moyen ?

 Cette exposition d’un nouveau genre vous invite à mener l’enquête au cœur du Saint-Imier de la fin du XIXe siècle. Développements industriels, luttes sociales et avancées scientifiques s’entremêlent dans un récit fictif intégré à un cadre historique réel. Vous y découvrirez des personnes ayant réellement existé et les prémices des méthodes criminalistique.

Mais l’acteur principal de cette exposition, c’est vous ! Au fil de votre visite, il vous faudra accumuler les preuves afin de désigner le ou la coupable du meurtre.

 

Autour de l’exposition

Coraline GajoMurder
Modernité ! Images du progrès dans les publicités horlogères

Autour de l’exposition

Du 24 juin au 11 décembre 2022

Au cours du XXe siècle, les marques horlogères ont largement recouru à la notion de modernité dans leurs publicités. Elles pouvaient ainsi proposer une image dynamique et mettre en avant leurs propres innovations et la fiabilité de leurs produits. Synonyme de progrès, la modernité a alors revêtu différents visages : elle a notamment été symbolisée par l’aventure, le sport et les différents exploits qui ont représenté des défis techniques pour les entreprises horlogères.

Rassemblant de manière inédite une grande variété d’objets et de documents issus de collections privées et publiques, cette exposition propose de mettre en perspective près d’un siècle de représentations du progrès à travers les publicités horlogères. Par le biais de différents canaux de communication : cartes postales, affiches, réclames dans la presse ou encore spots audiovisuels, les marques ont diffusé leur

image. Elles se sont ainsi durablement inscrites dans notre paysage visuel et, au fil des époques, dans nos quotidiens, à l’exemple des banderoles lors des compétitions sportives ou encore des cendriers sur les tables de nos restaurants.

Exposition réalisée par Jérôme Gogniat, historien et conservateur ad-interim du Musée de Saint-Imier.

Saint-Imier Hier Aujourd'hui Demain

Autour de l’exposition

Visites commentées

Les dimanches 24 octobre, 21 novembre, 19 décembre 2021, 16 janvier, 13 février, 13 mars, 10 avril et 8 mai 2022, à 14h30.
Sur inscription (15 personnes maximum).
Durée: env. 1 heure.
Tarif: entrée au Musée.
Également sur demande pour les groupes.

La Saint-Nicolas au Musée

Dimanche 5 décembre 2021, de 14h à 18h.
Animations surprise, en compagnie de saint Nicolas lui-même. Boissons chaudes et pâtisseries seront offertes par les Amis du Musée. Entrée libre.

Du 01 octobre 2021 au 15 mai 2022

Au tournant du XIXe siècle, Saint-Imier n’est qu’une bourgade d’environ 800 âmes, moins peuplée que ses voisines. Agriculteurs et artisans y mènent une vie fruste et honnête, rythmée par les saisons et les trois foires annuelles. En moins d’un siècle, l’essor de l’horlogerie transforme le petit village agricole en véritable bourg industriel. Dès lors, Saint-Imier, terre d’éléments, terre d’énergies, n’a cessé de se développer.

En dévoilant de manière inédite plus de 70 cartes postales issues de ses collections, et en présentant notamment des visions parallèles de vues anciennes et contemporaines, l’exposition temporaire du Musée de Saint-Imier permet de saisir en un coup d’œil les transformations d’un espace urbain en perpétuel changement. Cette promenade dans les rues de la localité invite le visiteur à un voyage dans le temps et l’incitera peut-être à s’interroger sur les perspectives d’avenir de la cité et de son environnement immédiat.

Exposition réalisée par Stéphanie Oprea, responsable de l’accueil et collaboratrice.


Coraline Gajo
Histoires d’Os

Autour de l’exposition

15/03/2020
Visite guidée tout public (ANNULÉE)

08/04/2020
Conférence «Ours des cavernes, élan, marmotte : comment les grottes font ressurgir la faune du passé» Par Michel Blant, responsable du secteur paléontologie de l’ISSKA (ANNULÉE)

16/05/2020
Nuit des Musées (ANNULÉE) 

17/05/2020      
Journée internationale des Musées (ANNULÉE) 

06/06/2020      
Visite de la Grotte de l’Échelette, Renan
Par le groupe « Inventaire spéléologique du Jura bernois » (REPORTÉE) 

05/07/2020
Visite guidée tout public (ANNULÉE)

29/08/2020
Visite de la Grotte de l’Échelette, Renan
Par le groupe « Inventaire spéléologique du Jura bernois »

Sur réservation
Visite guidée
Tout public 

Visite-animation «La chasse au squelette»
Pour les classes ou les groupes d’enfants (6-12 ans)

 

Remonter le temps dans les grottes du Jura

Du 22 février au 20 septembre 2020

Il y a plus de 30 000 ans, la chaîne du Jura présentait un tout autre écosystème que celui que nous lui connaissons aujourd'hui. Le refroidissement progressif, qui amène, il y a 20 000 ans, au dernier pic de glaciation, modifie drastiquement la végétation et par conséquent la faune qui la parcourt. Rhinocéros laineux, bisons, élans et autres ours des cavernes peuplaient alors les vallées et les sommets jurassiens. Ces espèces, aujourd'hui disparues de nos régions, ont été identifiées par des ossements découverts lors d'explorations spéléologiques. Perdus dans des méandres souterrains ou cachés sous des blocs effondrés, ces os sont les témoins du Jura préhistorique.

Fondé en 1997 à La Chaux-de-Fonds, l'Institut suisse de spéléologie et de karstologie (ISSKA) observe, documente et archive l'ensemble des découvertes autour des cavités de Suisse. Véritable centre de compétences, il vulgarise et diffuse les travaux effectués par les spéléologues. Au travers de son exposition itinérante, l'ISSKA vous invite à découvrir le monde mystérieux des grottes et les trésors qui y sont préservés depuis des milliers d'années.


wilzu
Le Dictionnaire du Jura en ligne

Autour de l’exposition

13/06/2018
Visite jumelée DIJU-CEJARE

14/06/2018
Conférence «Les Jurassiens immigrés à Nova Friburgo, Brésil, en 1818»
Par Martin Nicoulin, Dr ès Lettres et Directeur émérite de la Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Fribourg. Organisation S.J.É. – Section de Fribourg 

19/09/2018
Visite jumelée DIJU-CEJARE

20/09/2018 
Conférence «150 ans de pensée libertaire dans le Vallon de Saint-Imier. De Bakounine à Espace Noir.
 Par José Ribeaud, journaliste et écrivain
Organisation S.J.É. – Section de Zurich

Un outil au service du patrimoine et de la population

Du 10 juin au 23 septembre 2018

Accessible depuis 2005, le Dictionnaire du Jura (DIJU) est la seule base de données régionale du genre en Suisse. Consultable exclusivement en ligne, il rassemble des fiches biographiques, thématiques et géographiques ayant pour point commun la région jurassienne. Initié par le Cercle d’étude historique de la Société jurassienne d’Émulation, le DIJU est un outil en continuel développement et compte actuellement presque 9’000 entrées.

En un peu plus d’une quinzaine d’année, le DIJU a su s’imposer comme un répertoire incontournable pour le Jura. Son format, son interactivité (les particuliers pouvant proposer ou rédiger des fiches), ses utilisateurs ou encore son avenir illustrent les réflexions menées autour de l’élaboration et l’utilisation des dictionnaires et encyclopédies à l’ère numérique. 

Publication 

MEYER Carla et ESSELBORN Diane, «Le Dictionnaire du Jura en ligne. Un outil au service du patrimoine et de la population. Musée de Saint-Imier, du 10 juin au 23 septembre 2018», in:Tiré à part. Actes de la Société jurassienne d’Émulation, année 2018, Porrentruy: Société jurassienne d’Émulation, 2019, pp. 212-221.

wilzu
Herbert Theurillat. Intime
 

Autour de l’exposition

Visites commentées

Chaque premier dimanche du mois à 14h Venez parcourir l’exposition temporaire du Musée de Saint-Imier.

Durée: 45 min

Prix: entrée au Musée

Egalement sur demande pour les groupes Pour les classes «Du croquis au tableau» Atelier autour de l’exposition: en partant d’un croquis de l’artiste Herbert Theurillat, les élèves devront laisser libre cours à leur imagination pour recréer le décor manquant et transformer cette esquisse en œuvre d’art. Sur réservation Durée: 1 heure Prix: CHF 60.–

La Nuit des Musées Samedi 20 mai 2017, de 18h à minuit 18h, 20h et 22h: visite guidée de l’exposition temporaire

Durée: 45 min Animations spéciales (tout au long de la soirée)

Pour tous : venez vous faire tirer le portrait dans le décor du salon de l’artiste. Pour les enfants: «Du croquis au tableau» Entrée libre, Sans inscription

Journée internationale des musées Dimanche 21 mai 2017 de 10h à 12h et de 14h à 17h 14h et 16h: visite guidée de l’exposition temporaire

Durée: 45 min 15h: «Du croquis au tableau», atelier pour enfants Entrée libre Sans inscription

Du 09 avril au 29 juin 2017

«Ceux qui sont fascinés par la toile et la couleur sont innombrables. Ceux qui se croient peintres s’adonnent à la peinture par goût et par plaisir. L’artiste est appelé qui doit peindre.»

Herbert Theurillat – Notes sur la peinture et le peintre

Natif de Saint-Imier, Herbert Theurillat est l’un des artistes suisses romands incontournables du XXe siècle. Caractérisées par une grande rigueur dans la composition, ses œuvres reflètent le goût de l’artiste pour les paysages sobres, les natures mortes dépouillées ou encore sa fascination pour les corps mis en scène. Toujours à la recherche de nouveaux sujets, Herbert Theurillat est l’auteur de centaines de croquis. Sans cesse en réflexion, il dessine, écrit, réfléchit sur la pratique artistique. Nommé professeur du cours de composition de l’Ecole des Beaux-Arts de Genève en 1941, il porte pendant près de vingt ans un regard avisé sur les travaux de ses élèves ainsi que sur ceux de ses contemporains ou prédécesseurs du monde artistique. En soixante ans de carrière, l’artiste a laissé une œuvre picturale riche dont l’ensemble des œuvres et des biens qu’il possédait en 1987 ont été entièrement légués à la Fondation Reine-Berthe de Saint-Imier. Tableaux, croquis, dessins, aquarelles, néocolors et moins connus: documents d’archives, photographies, collection d’art personnelle et mobilier sont autant d’éléments qui permettent aujourd’hui au Musée de Saint-Imier de vous inviter dans l’intimité de cet artiste.

Coraline Gajo
Noël en Erguël

Du 13 novembre au 29 décembre 2016

Partez sur les traces de saint Nicolas, de la dame de Noël et du père Noël qui vous guideront au travers des rites et légendes qui rendent le mois de décembre si magique.

La période hivernale dans le Jura bernois est entourée de mystère. Les nuits sont longues, la neige recouvre le sol et les arbres. Les activités extérieures sont stoppées, rendant propices les occupations domestiques à la lueur des bougies. La fête de Noël, célébrée le 25 décembre, se mélange parfois dans les traditions anciennes avec le solstice d’hiver annonçant l’allongement des jours. Depuis l’Antiquité, cette période de l’année marquant la renaissance du Soleil est entourée de personnages mythiques bienfaiteurs, de légendes et de célébrations païennes ou chrétiennes. En partenariat avec l’A-Musée du père Noël, créé et dirigé par l’artiste Carol Gertsch, dit «Carolus», le Musée de Saint-Imier vous invite à venir découvrir les traditions d’un autre temps qui ressurgissent parfois dans nos Noëls d’aujourd’hui.

Autour de l’exposition

Visites commentées Les dimanches de l’Avent (27 novembre, 4, 11 et 18 décembre) à 14h

Egalement sur demande pour les groupes et les classes Durée: 1 heure Sans inscription

Prix: entrée au Musée

Contes de Noël Les dimanches de l’Avent (27 novembre, 4, 11 et 18 décembre) à 15h30

Durée: environ 45 min Sans inscription

Prix: entrée au Musée

Bricolages de Noël pour enfants Les mercredis 16 et 30 novembre et 14 décembre à 15h30 Sur réservation (maximum 12 enfants par atelier, dès 6 ans)

Durée: 1 heure Prix: CHF 5.–/enfant

La Saint-Nicolas au Musée Mardi 6 décembre de 17h à 19h Venez rencontrer saint Nicolas avec ses surprises d’antan et suivre la visite de l’exposition temporaire à 17h30 menée par la dame de Noël

Coraline Gajo
Nocturnes, Noctuelles et Noctambules

Du 21 mai au 28 août 2016

A l’occasion de la Nuit des Musées, le Musée de Saint-Imier dévoile sa nouvelle exposition temporaire, dédiée justement à la nuit.

Créatures vivant dans l’obscurité, insectes, étoiles, lune… Tous seront au rendez-vous pour vous faire pénétrer dans le monde des collections nocturnes du Musée de Saint-Imier.

Coraline Gajo
Jules Blancpain - Dessins

Du 04 octobre au 31 décembre 2015

Au cours de sa carrière extrêmement féconde, Blancpain a réalisé de nombreux dessins qui témoignent de sa maîtrise artistique. Ses recherches et ses voyages ont porté l’artiste vers des sujets qui lui sont propres. Cette exposition explore les thèmes appréciés par Blancpain: des portraits, des nus, des natures mortes, des animaux, des paysages...

De la légèreté des croquis d’Afrique du Nord à la profondeur des études de compositions classiques, des esquisses préparatoires aux illustrations d’ouvrages, les dessins de Blancpain témoignent du regard que l’artiste pose sur des lieux, des hommes et des femmes, d’ici et d’ailleurs, qui l’inspireront toute sa vie

Coraline Gajo
Trésors - Le musée de Saint-Imier dévoile ses réserves

Du 16 novembre 2014 au 15 mars 2015

Les réserves du Musée de Saint-Imier renferment  un patrimoine inestimable. Des milliers d’objets rares, précieux, insolites et originaux dorment dans les dépôts. Parmi eux, une hirondelle blanche, une statuette hindoue, le fameux trésor trouvé à proximité de la Tour de la Reine Berthe, des œuvres d’artistes de la région, autant de richesses qui ont été rassemblées avec passion. Elles proviennent de dons, legs et acquisitions réalisés pendant plus de 150 ans. L’exposition lève le voile sur ces trésors ainsi que sur leur fragilité.

Autour d’un programme varié, nous vous proposons d’explorer la face cachée du musée de Saint-Imier. Une occasion unique de découvrir ce que vous n’avez encore jamais vu ! 

Coraline Gajo
Collection Charles-Henri Favrod - Photographies

Du 04 mai au 1er septembre 2013

Grâce à un engagement sans faille pour la photographie, ainsi qu’aux relations cultivées avec les artistes, la collection Favrod accueille les plus grands représentants de la photo de reportage d’hier et d’aujourd’hui: Henri CartierBresson, Sam Shaw, Sebastião Salgado, Romano Martinis, Frank Fournier, Gilles Caron, Zalmaï Ahad, Pierpaolo Mittica, Luc Chessex, François von Sury, Jean-Marc Payot, Magali Koenig, Didier Ruef...

Charles-Henri Favrod est né à Montreux en 1927. Il étudie à l’Université de Lausanne et devient journaliste. Il entre à la Gazette de Lausanne comme reporter durant la guerre d’Indochine. Après de nombreux voyages en Afrique et en Asie, il travaille comme éditeur, spécialisé dans les domaines du voyage, de l’actualité et de la photographie. Parallèlement, il produit et réalise des films documentaires et plusieurs portraits d’hommes d’Etat. Dès 1985, le canton de Vaud lui confie la tâche de fonder un musée de la photographie à Lausanne. Ce sera le musée de l’Elysée, dont il sera le directeur jusqu’en 1996. Son engagement remarquable fait de lui un acteur majeur du mouvement de promotion de la photographie comme discipline artistique à la fin du 20e siècle.

Coraline Gajo
Jules Blancpain (1860 – 1914). Villeret, Paris, l’Orient

Du 21 septembre au 23 décembre 2012

Blancpain, de Villeret. Non, non, pas celui… Enfin, l’autre! Le peintre! Un grand peintre, répertorié parmi les maîtres suisses du 19e siècle, pas moins. Le CCL et le Musée de Saint-Imier organisent ensemble une exposition multiforme centrée sur ce remarquable voyageur, son oeuvre, son époque – et la nôtre, où les artistes voyagent avec d’autres regards. Jules Blancpain a travaillé un temps avec son père dans la (désormais célèbre) fabrique d’horlogerie familiale, mais en consacrant déjà ses loisirs à la peinture. Reçu à l’Académie Jullian de Paris puis brillamment à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts, il se fait connaître en 1887 au Grand Salon, retentissant événement annuel où se pressent le Tout-Paris et la critique. Blancpain voyagera ensuite à Venise et en Afrique du Nord. A l’époque, des nuées d’artistes «orientalistes» s’aventurent sur les terres brûlantes de l’Empire ottoman, où ils peindront, selon leur inspiration et leur vision du monde, de suaves loukoums ou de furieuses scènes de batailles. Blancpain, lui, ramène de ces contrées ses oeuvres les plus lumineuses. Cette importante exposition au CCL et au Musée consacrée à Jules Blancpain, s’articule en plusieurs volets – moyennant quelques aménagements spectaculaires!

D’abord, Blancpain dans son contexte artistique, historique et social, nous vaut une ambiance spécial 19e siècle. Au centre d'une mise en scène raffinée, les oeuvres du peintre marquent trois étapes: Villeret, Paris, l’Orient. Ensuite, dans le «Grand Salon du CCL», un accrochage «parisien» imite le fougueux désordre des Salons d’autrefois. Mais avec des oeuvres d’ici et d’aujourd’hui. Et enfin, une expo en double mixte revisite les «Voyages, sources d’inspiration», avec le photographe imérien Xavier Voirol entre Moscou et Pékin, et l’illustratrice tessinoise Valérie Losa au Caire

Coraline Gajo
Espagne 36, les affiches des combattants de la liberté

Du 09 au 12 août 2012

À l’occasion des premières Rencontres internationales antiautoritaires de Saint-Imier, le Musée accueille une exposition d’affiches antifascistes datant de la guerre civile espagnole.

« L’affiche est un cri collé sur les murs »

Que nous racontent donc les affiches collées sur les murs de l’Espagne entre 1936 et 1939 ?

Elles dévoilent les valeurs humaines des dessinateurs.

Elles représentent les aspirations sociales des commanditaires à une période donnée. Or, le traitement graphique et le texte ne peuvent s’extraire du contexte politique, social et militaire de la période où l’affiche a été conçue. Les affiches de 1936, 1937 ou 1938 ne racontent pas la même histoire.

Elles suggèrent la manière dont les émetteurs considèrent les lecteurs et l’état de la conscience sociale et politique des individus et de la société à qui elles s’adressent.

Ces affiches apportent un nouvel élément de compréhension à cette période : la couleur. Elles donnent de la vie, de l’humanité aux personnages, aux acteurs jusqu’à présent uniquement représentés en sépia.

Coraline Gajo
"Mes racines me donnent des ailes"

Du 04 février au 1er avril 2012

Photographies de Simone Oppliger

Consacrée à la photographe Simone Oppliger, cette importante exposition rétrospective propose un voyage à la découverte d’un travail artistique d’une humanité exceptionnelle.

Née à Renan, Simone Oppliger (1947–2006) a entretenu des liens forts mais équivoques avec son pays. Son travail est marqué par un amour pour les gens et les métiers d’ici, pour les paysages dans lesquels elle reconnaît ses racines. L’horlogerie, métier de son père, a imprégné sa vie, comme l’empreinte que cette industrie grave dans les êtres et dans les lieux jurassiens. Puis le départ vers des mondes lointains, mi-fuite, mi-découverte, lui permet de côtoyer d’autres cultures qu’elle appréhende au travers de reportages fascinants.

Photographe d’une grande sensibilité, Simone Oppliger était attachée aux gens. L’empathie et le respect qu’elle portait aux autres, en particulier aux femmes et aux enfants, transparait dans ses portraits. Photographe engagée aussi, qui n’hésitait pas à aborder des sujets difficiles: les requérants d’asile, les renvois d’étrangers, les orphelinats, les enfants des rues. Et si les images heurtent parfois, c’est toujours l’humain et sa condition qui sont au centre de ses préoccupations. L’exposition s’attache à montrer les multiples facettes du travail de Simone Oppliger. Elle propose de découvrir ou de redécouvrir un travail intense, où la dimension esthétique sublime le simple sujet. L’exposition s’étend au travers de sept salles du CCL et du Musée de Saint-Imier; elle comprend exclusivement des tirages originaux, issus du fonds de famille de Simone Oppliger ainsi que du Musée de l’Elysée de Lausanne

Coraline Gajo
De la leçon de choses à l’art contemporain

Du 09 octobre 2011 au 15 janvier 2012

Dans le cadre de son 150ème anniversaire, le Musée de Saint-Imier propose une exploration de sa collection d’art plastique, au travers de quelques-unes des 700 œuvres d’art du musée.

L’exposition se veut une confrontation ludique entre les œuvres anciennes, marquées par le caractère pédagogique du Musée, et les créations contemporaines qui sont collectionnées depuis quelques années.

Coraline Gajo
Fouiller le passé, inventer l’Histoire – Antoine Biétrix et le Château d’Erguël

Du 20 novembre 2010 au 29 mai 2011

Dans les années 1880, Antoine Biétrix, historien et archéologue amateur, réalise une fouille des ruines du château d’Erguël. Les maquettes qu’il construit alors sont basées sur les connaissances les plus pointues de son époque. Mais l’imagination y tient une part importante : seule une partie du site a été fouillée.

Par cette reconstruction, Biétrix participe à la recherche et à la création d’une histoire du vallon d’Erguël et plus largement de l’Arc Jurassien. Divers historiens et amateurs d’histoire de cette époque et jusqu’à nos jours en sont les co-auteurs : Auguste Quiquerez, Henri Joliat ou Gustave Amweg notamment.

Au travers des maquettes de Biétrix et des objets retrouvés lors des fouilles, venez à la rencontre de ces découvreurs et inventeurs de notre passé !

Exposition conçue et réalisée par Marion Burkhardt, étudiante en archéologie et stagiaire au Musée de Saint-Imier.

Coraline Gajo
Quelques peintres imériens au 20ème siècle

Du 15 mai au 19 septembre 2010

Durant la période estivale, le musée de St-Imier présente des œuvres de quelques peintres régionaux, issues de sa collection. Ce sont ainsi Pierre Warmbrodt, Charles Gogler, Henri Aragon, Adrien Holy et Henri Piccot qui se retrouvent sur les cimaises.

Après des débuts sous la houlette de Charles Gogler, peintre et professeur de dessin à St-Imier, la plupart de ces artistes poursuivent leur formation à Paris dans les années 1920 et 1930. C’est là, dans le foisonnement des idées et des courants, qu’ils développent leur technique et leur personnalité. Ils y adoptent certains traits de l’Ecole de Paris dont les représentants les plus connus sont Chaïm Soutine et Amedeo Modigliani.

Tous ces artistes conservent un attachement remarquable à leur région d’origine. La plupart reviennent régulièrement y peindre, adaptant les styles internationaux à des sujets régionaux.

Coraline Gajo
Inventer la nature jurassienne d'Abraham Gagnebin à nos jours

Du 8 novembre 2009 au 2 mai 2010

Il y a plus de 250 ans, les naturalistes commencent à se passionner pour l’Arc jurassien. Si Jean-Jacques Rousseau vient y herboriser en amateur, d’autres ont des exigences scientifiques plus poussées. Ce sont ainsi des générations de botanistes et autres minéralogistes qui (re)découvrent la nature jurassienne et en façonnent une image - celle qui est aujourd’hui encore la nôtre.

Venez explorer cette «invention», par la découverte des histoires, des questions et de la passion de quelques-uns de ces personnages!

Coraline Gajo