Les natures mortes d’Henri Piccot, pourtant nombreuses, sont en effet absentes des cimaises du Musée. Choix délibéré puisque cette production met en lumière le travail du peintre, mais également celui de son épouse Hana Bergher. Bien que les carrières respectives des époux n’aient rien de comparable, leur passion commune pour les compositions florales ouvre une brèche sur chacun de leurs univers artistiques, entre rivalité et influence mutuelle. Cette réflexion a ainsi inspiré l’idée d’un accrochage distinct, au CCL, d’une capsule temporaire invitant au dialogue entre les genres et les générations.
Pour donner un écho contemporain à ces oeuvres picturales, le CCL a proposé à Jean-Marc Erard de s’associer à cette exposition. La nature morte est un sujet que l’artisan-photographe, bien connu des Imériens, a beaucoup travaillé dans sa carrière, notamment dans le cadre de ses recherches personnelles sur d’anciennes techniques photographiques. CG/PAD