Salle des Beaux-Arts

De l’impression à la représentation

Et si, en matière d’art, le paysage n’était pas quelque chose de figé ? C’est une idée que bon nombre de peintres partageaient au siècle dernier, notamment dans le Jura bernois.

Amoureux de la nature, fascinés par les richesses de leur région, de nombreux artistes locaux, à l’instar d’Henri Aragon (1909-2001), Herbert Theurillat (1896-1987) ou Henriette Meyrat (1874-1954) ont, au XXe siècle, produit une œuvre qui témoigne du regard qu’ils portaient sur l’art et le paysage. Ce paysage qui faisait forte impression sur leur personne et dont ils ont, chacun à leur façon, tenté de reproduire l’effet sur le papier ou la toile.

Cet espace vous propose d’explorer ces différentes impressions en vous immergeant dans l’œuvre pittoresque d’artistes peintres épris des splendeurs du Jura bernois

 

Artistes

Henri Aragon

Dans le Vallon, beaucoup se souviennent d’Henri Aragon (1909-2001), vaudois d’origine installé à Saint-Imier, pour son enthousiasme et son attachement à la région. Les œuvres qu’il a laissées en héritage, dont une partie a été léguée au Musée de Saint-Imier, sont la matérialisation de ce caractère.

Immortalisés en aquarelles ou gravés à l’encre, les paysages d’Aragon mettent en avant les beautés de la région. Ils sont aussi, selon le vouloir de l’artiste, de vrais documents d’archives : des représentations du territoire destinées à être transmises aux générations futures.

 

Henriette Meyrat

Henriette Meyrat (1874-1954) fait partie de ces artistes locaux longtemps restés dans l’ombre d’autres peintres plus connus issus de la région, des hommes notamment. Pour autant, on attribuait à l’art de cette Imérienne un grand raffinement, ce qui lui valait la reconnaissance de ses pairs. Également écrivaine, Henriette Meyrat publie plusieurs recueils de poésie dont Cordes d’or : poésies pour enfants en 1940 et L’espoir triomphant l’année suivante, ouvrages illustrés par son frère Jacques Meyrat.

 

Herbert Theurillat

Herbert Theurillat (1896-1987) disait de la peinture qu’elle était « la raison d’être de sa vie ». On le comprend en découvrant toute la richesse de l’œuvre qu’il a généreusement transmise au Musée de Saint-Imier, sa ville natale. Portrait, paysage, composition, figure, abstrait : s’il ne se spécialise dans aucun genre, Herbert Theurillat empreint chacune de ses créations de sa pensée. Une pensée moderne et universelle selon laquelle le peintre doit en tout temps faire preuve de créativité sans se contenter de copier les grands modèles.

 



Accès

La salle des beaux-arts est accessible uniquement par escaliers.