La Passion des natures mortes
Une collaboration avec le Centre de Culture et de Loisirs de Saint-Imier
Evénement
La Passion
des Natures mortes
29 août au 6 octobre 2024
L’exposition « Henri Piccot. L’homme et l’artiste », inaugurée en février 2024 au Musée de Saint-Imier, présente près d’une septantaine d’œuvres. Chiffre déjà impressionnant, il n’est rien en regard des quelque trois-cents compositions conservées précieusement par sa descendance et généreusement mises à disposition. Si l’accrochage fait la part belle aux paysages régionaux, aux vues parisiennes, aux portraits ou encore aux scènes de genre militaire, une thématique particulière est restée, volontairement, inexploitée : les natures mortes.
Dans le corpus d’Henri Piccot, les natures mortes sont particulièrement nombreuses. En novembre 1944, à l’occasion d’une exposition à l’Hôtel Élite à Bienne, il présente dix-sept peintures de fleurs sur une soixantaine d’œuvres. Malgré sa familiarité évidente avec ce genre, ces productions sont absentes des cimaises du Musée de Saint-Imier. Choix délibéré puisque cette production met en lumière le travail du peintre, mais également celui de son épouse Hana Bergher que nous ne souhaitions pas occulter davantage encore. Bien que la carrière de chacun des époux n’ait rien de comparable, leur passion commune pour les compositions florales ouvre une brèche sur leurs univers artistiques respectifs entre rivalité et influence mutuelle.
Pour donner un écho contemporain à ces œuvres picturales, le CCL a proposé à Jean-Marc Erard de s’associer à cette exposition. La nature morte est un sujet que l’artisan-photographe bien connu des imériens a beaucoup travaillé dans sa carrière, notamment dans le cadre de ses recherches personnelles sur d’anciennes techniques photographiques. Cette réflexion a ainsi inspiré l’idée d’un accrochage distinct, au CCL, d’une capsule temporaire invitant au dialogue.